
Les mouvements de terrain, les cavités souterraines, le retrait-gonflement des argiles, la sismicité, l’inondation… sont associés tantôt à un risque, tantôt à un aléa. Dans le domaine de la construction, il y a souvent confusion entre les 2 notions. Voyons ce qui distingue un risque naturel d’un aléa naturel.
Le risque naturel = la combinaison de l’aléa naturel et des enjeux
- La définition habituellement donnée pour le risque naturel est la suivante : il s’agit de la combinaison de l’aléa avec le (ou les) enjeu(x).
- L’aléa représente ainsi la probabilité qu’un évènement se produise.
- L’enjeu correspond aux dommages sur les personnes, aux biens et à l’environnement que l’événement peut causer.
- L’aléa est caractérisé par une intensité (pourquoi et comment ?), une occurrence spatiale (où ?) et temporelle (quand ?, durée ?).
- Les enjeux et la vulnérabilité sont liés à la présence humaine (personnes, habitations, activités économiques, infrastructure, etc.) et sont difficiles à définir.
- Il appartient à chacun d’estimer l’intensité du risque en fonction de l’appréciation des enjeux encourus
Phénomène à la loupe : l’argile gonflante
Parmi les nombreux désagréments potentiels susceptibles d’intervenir sur une maison, le retrait et gonflement de l’argile est une cause potentielle de désordres. A commencer par les fissures (tassement différentiel). Voici une solution pour évaluer la situation (vidéo).
Phénomène à la loupe : l’inondation par remontée de nappe phréatique
Le ruissellement d’eaux souterraines à proximité des fondations d’une maison peut conduire à leur déchaussement. D’autres phénomènes liés à l’eau peuvent aussi engendrer des désordres d’humidité. C’est le cas des inondations par remontées de nappe phréatique.