
Qu’il s’agisse de la construction d’une maison neuve ou de la rénovation d’une habitation ancienne, les chantiers sont souvent loin d’être une sinécure. Ainsi, dans le bâtiment, les malfaçons sont monnaie courante. Une récente étude révèle même que la moitié des litiges immobiliers concernent des malfaçons. Un chiffre véritablement important ! Pour s’en rendre compte, il suffit de lire les articles qui paraissent dans la presse. Voici une sélection de 5 exemples récents de propriétaires victimes de malfaçons.
Ruiné à cause des malfaçons, il doit vendre sa maison
Alexandre Ambruz est devenu propriétaire d’une maison entièrement refaite en 2012, rue Négrier, dans le centre de Wattrelos. Afin de sécuriser son acquisition, Alexandre fait passer une entreprise pour vérifier la toiture. Le professionnel, constatant un souci d’étanchéité, fait un devis de 800 euros pour corriger le défaut. Alexandre conclut la vente et s’installe quelques mois après dans sa maison. Mais, un an plus tard, des taches d’humidité apparaissent sur les murs. Les infiltrations d’eau sont de plus en plus importantes. Le verdict tombe : il faut refaire toute la toiture pour stopper l’origine des désordres (soit 13.000 euros de travaux). Après avoir tenté de gérer le sinistre à l’amiable avec l’ancien propriétaire, mais sans succès, Alexandre saisit la justice et tente un recours pour vice caché qui, à ce jour, ne lui donne pas encore raison. Lire l’article.
Des maisons qui ne seront jamais achevées en raison de la faillite du promoteur
En Lorraine, une soixantaine de particuliers ont financé une maison ou un appartement qui ne seront jamais achevés, à cause de la faillite d’un promoteur immobilier. Le lotissement les Villas d’Ambre, rêve de propriété pour certains, produit de défiscalisation pour d’autres, n’est plus qu’un champ de ruines et de gravats. Le maire de la ville a demandé la destruction du lotissement, en chantier, qui se désagrégeait et devenait dangereux. Lire l’article.
Une résidence neuve envahie par les malfaçons à Nanterre
Des désordres dans les parties communes de l’immeuble, de l’eau stagnante sur les balcons, l’étanchéité des fenêtres de plusieurs appartements à revoir, un parquet non-conforme, etc. Au total, plus de 4000 réserves sont émises au moment de la livraison des 116 logements de la résidence Villarboréa à Nanterre. L’un des propriétaires témoigne dans cet article.
Un florilège de malfaçons et de mauvaises surprises
Problème structurel, fissures et humidité. La mésentente du constructeur et de son équipe technique peut conduire à l’apparition de graves désordres. C’est la mauvaise expérience qu’a faite Maria Tomé, mère de famille de 3 enfants, à Nîmes. Elle espérait vivre dans une maison de 80m² dans un lotissement à Nîmes, mais elle a plutôt dû faire face à un florilège de malfaçons et de mauvaises surprises, constatées dès la livraison et qui, après la fin du chantier, ont continué de s’accumuler. Lire l’article.
Un artisan peu scrupuleux arnaque un couple de propriétaires
Fenêtres qui ferment mal, mezzanine qui n’est pas correctement fixée, carrelage se décollant… Il n’y a pas que les projets de construction qui peuvent être concernés par les non-conformités techniques. Les projets de rénovation le sont aussi. Une famille dans le Loiret, à Dammarie-en-Puisaye, en a malheureusement fait l’expérience. Ruinée, elle a été contrainte de vivre dans un mobil-home, en raison du caractère inhabitable de l’habitation qu’elle envisageait de rénover. Lire l’article.