
La norme NF P10 – 202 (DTU 20.1) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments – Parois et murs – Partie 2 : Règles de calcul et dispositions constructives minimales, et plus particulièrement son Chapitre 6 – Règles relatives aux parois en maçonnerie utilisées en soubassement, est le document principal d’aide à la définition des exigences relatives aux ouvrages de parois enterrées.
Quelles tolérances à l’humidité dans un sous-sol ?
Les 3 catégories de mur et leur exigence de protection contre l’humidité
On rencontre différents types de sous-sol classés en 3 catégories. De la catégorie, dépendent les exigences qui leur sont associées et les choix du revêtement de la paroi enterrée.
- Catégorie 1 : le mur de soubassement est entièrement étanche, afin de ne pas laisser passer l’humidité, dans le cadre d’une pièce en sous-sol habitée
- Catégorie 2 : le mur de soubassement encadre un ouvrage tel qu’un garage, une cave, ou encore une chaufferie, dont la paroi n’est pas obligatoirement totalement étanche
- Catégorie 3 : le mur de soubassement a pour seul objectif de garantir une résistance mécanique, notamment dans le cadre d’un vide sanitaire ou en périphérie d’un terre-plein.
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Humidité en sous-sol : vos questions sur les exigences techniques et tolérances
- Comment réaliser une bonne étanchéité pour parois enterrées ?
- Quels dispositifs envisager pour rendre conforme l’étanchéité d’un sous-sol habitable ?
- Un drainage suffit-il pour lutter contre l’humidité dans un sous-sol enterré
- Quelles sont les tolérances pour des infiltrations d’eau en sous-sol enterré ?
- Les protections contre l’humidité sont-elles différentes selon la nature du sous-sol, si c’est un garage ou une pièce à vivre ?