
Les briques en terre cuite sont couramment utilisées en construction. Bien qu’il s’agisse d’un matériau ancien utilisé depuis plusieurs décennies, elles sont toujours d’actualité. Les murs en brique sont pourtant, assez souvent, affectés par des pathologies telles que les infiltrations d’eau, la dégradation, les fissures ou encore les efflorescences.
Le retour en forces des murs en brique
À compter de 1950, il fallait qu’une maison se construise rapidement sans que les travaux ne soient onéreux. La brique a ainsi perdu de son attrait, au profit du béton, du ciment ou encore du parpaing. Ce matériau de construction traditionnel est toutefois réapparu au fil du temps. De nos jours, les briques en terre cuite ont à nouveau la cote dans le cadre des constructions d’habitations individuelles. Ce qui s’explique par leurs propriétés isolantes – thermique et acoustique -, leur capacité à protéger la maison contre l’humidité, ainsi que la qualité de vie qu’elles offrent aux occupants.
Les différentes briques utilisées pour construire une maison
On trouve plusieurs sortes de briques qui peuvent être soient creuses ou pleines.
Les briques creuses
Elles sont dénommées “LD” dans la NF EN 771-1. Certaines briques dites “G” sont des modèles classiques, arborant des alvéoles non décalées. Les briques “LD” se subdivisent en deux sous-catégories :
– Les briques creuses utilisées sur les parois de façade qui sont doublés par une matière isolante sur la face interne (cette catégorie peut également être mise en œuvre sur les murs de refend)
– Les briques “Monomur” , mises en œuvre sur les murs de façade éponymes.
Les briques perforées ou pleines
Elles sont principalement utilisées dans l’objectif de créer un mur avec des briques apparentes. La norme NF EN 771-1 les abrège par “HD”. Les informations détaillées sont données par la norme NF DTU 20.1. Un spécialiste du bâtiment indépendant peut être contacté si des défauts sont observés.
Les efflorescences, pathologies courantes des murs en brique
L’efflorescence est souvent confondue – à tort – avec le salpêtre. Les efflorescences sont en fait des dépôts de sels minéraux, s’apparentant à des nuages. Elles résultent du séchage de l’eau qui migre vers la surface. Leur apparition trouve généralement leur origine dans la mauvaise qualité des briques ou une malfaçon – principalement un défaut d’étanchéité des joints de mortier. En règle générale, les efflorescences n’altèrent que l’esthétisme des murs en brique. Elles proviennent rarement d’un désordre plus sérieux.
Les infiltrations d’eau dans les murs en brique
Les briques apparentes confèrent un aspect traditionnel à la façade d’une maison. Néanmoins, les joints constituent des points vulnérables aux infiltrations d’eau. Une brique non-humidifiée avant la mise en œuvre de la maçonnerie, par exemple, cause une mauvaise adhérence du joint. Les murs en brique risquent de se dégrader suite aux moisissures, au gel ou à d’autres problèmes engendrés par les infiltrations d’eau.
Les dégradations de la façade, dues au comportement des briques
La gélivité – dommages causes par le gel – peut résulter d’une cuisson insuffisante de la brique. Il est également possible qu’une paroi entière se détache, ce qui représente un risque pour les personnes et l’intégrité de la maison. Les nouvelles briques font moins l’objet de ces défauts. Néanmoins, il est important de s’assurer que l’artisan chargé de la rénovation ne recycle pas d’anciennes briques sous prétexte d’alléger le budget.