
Les sous-sols peuvent avoir une protection différente à l’humidité selon sa destination et les exigences d’utilisation du maître d’ouvrage. Pour éviter toute contestation ultérieure, il est conseillé au maître d’œuvre de se faire préciser par le maître d’ouvrage les exigences relatives aux conditions d’utilisation des locaux (NF DTU 20.1 “Ouvrages en maçonnerie de petits éléments – parois et murs”).
L’étanchéité : pour les murs de soubassement de catégorie 1
La catégorie 1 concerne les murs bordant des bâtiments utilisés, où aucune manifestation d’humidité n’est tolérée sur sa face intérieure. Cas d’usage : le mur de soubassement borde une pièce habitable en sous-sol. Ces murs doivent bénéficier de travaux d’étanchéité, c’est à dire qui font obstacle aux éléments liquides et à la vapeur d’eau, afin de supprimer tout risque d’humidité. La mise en place du revêtement d’étanchéité peut se faire soit par soudage, soit par collage et dans tous les cas selon un procédé reconnu (par exemple par un Avis technique CTSB).
L’imperméabilité : pour les murs de soubassement de catégorie 2
La catégorie 2 prévoit que l’étanchéité de la paroi est facultative. Cela signifie que des infiltrations d’humidité sont acceptables par le maître d’ouvrage. Exemple : le mur de soubassement limite un local non-habitable comme une cave, une chaufferie ou encore un garage. Ces murs doivent bénéficier de travaux d’imperméabilité, c’est à dire qui font obstacle aux éléments liquides, mais pas à l’air ni à la vapeur d’eau. L’imperméabilité peut consister en l’application à même le soubassement un enduit gris à base de ciment ou noir à base de bitume.