
On en parle régulièrement. Le sol présente un certain nombre de risques pour les constructions susceptibles d’engendrer des désordres structurels (humidité, fissuration, etc.). C’est la raison pour laquelle, il est important de réaliser une maison en se basant sur les résultats d’une étude de sol, ainsi que sur un examen général du terrain. Voici un rappel des principaux risques sur une construction liés au sol.
Les mouvements de terrain
Les mouvements de terrain renvoient à l’ensemble des déplacements du sol ou du sous-sol, qu’ils soient d’origine naturelle ou anthropique, c’est à dire engendrés par l’homme. On distingue les mouvements de terrain “lents” (affaissements, tassements de terre végétale, glissements, fluage de matériaux plastique sur faible pente, etc.) des mouvements de terrain “rapides” (effondrement, chutes de pierres ou blocs, éboulements, coulées boueuses, etc.).
Les cavités souterraines
Tout le monde a déjà entendu parlé des marnières. Il s’agit d’une cavité que l’homme a creusé pour extraire de la craie. C’est un problème bien connu dans certaines régions de France (la Haute Normandie par exemple). Car beaucoup ont été abandonnées et se sont dégradées sous l’effet des eaux d’infiltration. Il arrive que des maisons soient construites à proximité d’anciennes marnières instables. Les cavités souterraines concernent également l’exploitation d’autres matériaux (carrières de pierre à chaux, carrières de pierre à bâtir, par exemple). Elles peuvent aussi être naturelles (on parle alors de bétoires ou karst).
Le retrait et gonflement des argiles
Le retrait-gonflement des argiles entraîne régulièrement des désordres importants sur les constructions. Principalement des fissures en raison de tassements différentiels. Le phénomène concerne certains types d’argiles qui gonflent avec les infiltrations d’eau dans le sol et se rétractent lors des périodes sèches. Le retrait gonflement des argiles serait la seconde cause d’indemnisation de sinistre en France après les inondations. En savoir plus
Les séismes
Contrairement à une idée reçue, la France n’est pas épargnée par le risque de connaître un séisme. En 2016, la Charente-Maritime a d’ailleurs connu un séisme d’une magnitude d’au moins 5 sur l’échelle de Richter. Depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante. On peut identifier les zones sismique de la France en consultant ce site internet.
L’inondation
Les dégâts, consécutifs à une inondation, se chiffrent en millions d’euros en raison des voiries dévastées, ponts coupés, maisons effondrées et zones commerciales ruinées. L’inondation est ainsi un risque connu. Il faut distinguer les cours d’eau qui sortent de leur lit des inondations par remontée de nappe phréatique. Un phénomène plus courant qu’on pourrait le croire et très dévastateur.