
Ce nouvel épisode de la série “60’ Pour Comprendre” traite de l’étude de sol avant construction. Façades défigurées par les fissures, sols et carrelages gondolés, portes et fenêtres s’ouvrant mal, etc. Au delà des désagréments causés pour l’occupant, ces signes sont généralement le reflet de graves problèmes menaçant l’intégrité structurelle de l’ouvrage, voire parfois la sécurité des personnes. Il concerne par exemple des maisons construites sans étude de sol avant le démarrage des travaux. L’étude de sol n’est pas toujours obligatoire mais elle est fortement conseillée. Car, si certaines précautions sont prises avant construction grâce à des informations géotechniques le projet a plus de chance d’être sécurisé.
Exemples de 3 risques qu’une étude de sol peut permettre d’identifier
- Présence d’argile à caractère gonflant et risque de fissuration de l’ouvrage
- Présence d’humidité et risque d’inondation par remontée de nappe phréatique souterraine
- Qualité médiocre d’un terrain (remblais, terre végétale, etc.) et risque d’instabilité (glissement par exemple)
Une étude de sol est-elle utile si la maison est déjà construite ?
Oui, l’étude de sol peut être utile en cas de désordre. Pour vérifier certaines hypothèses techniques qu’on ne peut confirmer à l’oeil nu. Par exemple, une mission géotechnique G5, qui est une étude de sol s’inscrivant dans un périmètre limitatif, peut permettre d’identifier la présence d’argile à proximité de la maison. Des essais sur site et/ou en laboratoire peuvent être réalisés.
Pour en savoir plus sur la diagnostic géotechnique d’une maison fissurée, rapprochez-vous du réseau Expertise Sinistre